La première fois que j'ai rencontré, Zoé je fus captivé par ses yeux,
ils étaient d’un noir que je n’avais jamais vu auparavant.
Comme si ses yeux aspiraient les ombres qui dansaient autour d’elle.
Cette première rencontre n’était pas un hasard, cela faisait plusieurs mois que nous entretenions une correspondance, correspondance qui avait été le fruit de la coïncidence; un jour j’avais envoyé une lettre à ma chère tante malade, et je reçus une semaine plus tard une lettre d’une délicate Zoé qui m’informait que je m’étais tromper d'adresse .
Pourtant bon nombre de fois je pensais à cette dite erreur et bon nombre de fois j'en conclu que jamais je ne m’étais trompé.
Quoi qu’il en soit je trouvais dans les écrits de Zoé une forme d’attirance et j’avais hésité quelques jours avant de me décider à lui envoyer une lettre de remerciement suivie d’une petite question pouvant susciter une correspondance entre mon inconnue et moi-même.
Nos premières lettres consistaient à nous découvrir, elle me parlait de sa passion pour la poésie, le théâtre, et la peinture, je lui parlais des miennes , de la musique classique que j’écoutais , de la poésie et des étranges écrits que je pouvais lire . Quelques lettre plus tard elle me demanda quel genre d’écrit je lisais , ces écrits que je qualifiais d’étranges étaient en réalité me provenaient d'un vieux journal intime que j’avais dégoté dans un vide-greniers, la couverture m’avait tout de suite plu, elle était faite de cuir marron et le titre était brodé de fil noir , titre qui suscita aussi mon envie de m'adonner à ses pages.
Mais ces écrits que je trouvais étranges n’avaient rien de comparable à ceux de Zoé qui m’envoûtaient totalement. Il pouvait m’arriver de lire dix, voir quinze fois les lettres de ma mystérieuse correspondante avant de lui répondre. Ses mots avaient un pouvoir sur moi, ils pouvaient me donner le sourire , ou bien torturer mon âme. Et je sentais que j’aurais énormément de mal à me sortir de cette emprise , mais au fond je le savais déja, je ne voulais pas en sortir. De toutes les personnes du sexe opposé que j’avais pu rencontrées avant, Zoé marquait par sa différence.
Je pouvais constater dans ses lettres qu’elle possédait une intelligence qui m’effrayait , une intelligence qui certainement me dépassait, ce qui avait pour effet de me frustrer au plus au point. Mais je m’étais bien volontiers de coté mes petits complexes. Après plusieurs mois d’incompréhension face au sentiment que je pouvais ressentir pour une personne que jamais je n’avais vue, je fis avec un très grand trac la demande d’une rencontre à Zoé .
J’attendis trois semaines avant d’avoir une réponse . Réponse qui fut positive.
Nous nous étions donné rendez-vous sur une place publique pour qu'elle m'accordât ensuite une tasse de thé dans sa demeure. Je sus en la voyant que mon âme ne la quitterais jamais plus. Quand je lui avoua entre deux gorgées de thé parfumé à la cannelle mes sentiments un ange passa et la main glaciale de mon adorée se posa sur ma joue. Et ce fut ainsi que nos lèvres s'effleurèrent pour la première fois.
Notre passion était telle qu’elle nous fit nous unir à l’autel un mois plus tard.
Nous vivions une vie certes paisible mais notre amour n’étais pas quantifiable. Elle se livrait à sa passion qu'était la peinture , mais Zoé n’étais pas ce genre d’artiste optimiste à peindre des arcs-en ciel ou de beaux soleils, non ses toiles étaient la plus part du temps faites de couleurs ternes , de gris et de noir. Aussi noir que ses yeux qui n’avaient jamais cessés de me tourmenter, quand son regard adamantin se posait sur moi , je le sentais transpercer, lapider mon âme.
Pendant que mon amour prêtait son attention à ses toiles je portais la mienne à ma lecture , lecture qui me troublait de plus en plus . Dans ce journal intime, peu a peu on pouvait constater que cet homme qui paraissait totalement banal, tombait jour après jour dans les ténèbres et devenais violant avec sa femme. Les semaines passaient jusqu'au jour où j’eus fini le fameux mémoire et ce jour même ma tante succomba de sa maladie.
A partir de ce jour mes nuits ne trouvèrent plus le sommeil, ce qui affecta considérablement mon caractère et par la même occasion mes relations avec mon entourage, en l’occurrence ma tendre épouse. Un nuit, deux nuits, trois nuits , mes yeux continuaient à rester ouverts, le monde devenait tout d’un coup différent. Les tendres caresses de Zoé se faisaient ressentir comme des griffures , sa douce voix devenait une torture pour mes oreilles. Je devenais aigri, violent, tout était prétexte à me disputer avec elle, mais cette dernière ne réagissait pas, elle semblait ne pas m’en vouloir.
Deux semaines ont passé, je ne la supportais plus , je ne me reconnaissais plus dans le miroir mon visage s’était durci, les cernes l’avaient envahi. Lorsque je la voyais mes poings se serraient. Le soir dans la salle à manger je la regardais j’avais cette envie de l’étrangler à chacun de ses mots. Elle me regarda un instant et me dit « Je t’aime quoi qu’il arrive »
ils étaient d’un noir que je n’avais jamais vu auparavant.
Comme si ses yeux aspiraient les ombres qui dansaient autour d’elle.
Cette première rencontre n’était pas un hasard, cela faisait plusieurs mois que nous entretenions une correspondance, correspondance qui avait été le fruit de la coïncidence; un jour j’avais envoyé une lettre à ma chère tante malade, et je reçus une semaine plus tard une lettre d’une délicate Zoé qui m’informait que je m’étais tromper d'adresse .
Pourtant bon nombre de fois je pensais à cette dite erreur et bon nombre de fois j'en conclu que jamais je ne m’étais trompé.
Quoi qu’il en soit je trouvais dans les écrits de Zoé une forme d’attirance et j’avais hésité quelques jours avant de me décider à lui envoyer une lettre de remerciement suivie d’une petite question pouvant susciter une correspondance entre mon inconnue et moi-même.
Nos premières lettres consistaient à nous découvrir, elle me parlait de sa passion pour la poésie, le théâtre, et la peinture, je lui parlais des miennes , de la musique classique que j’écoutais , de la poésie et des étranges écrits que je pouvais lire . Quelques lettre plus tard elle me demanda quel genre d’écrit je lisais , ces écrits que je qualifiais d’étranges étaient en réalité me provenaient d'un vieux journal intime que j’avais dégoté dans un vide-greniers, la couverture m’avait tout de suite plu, elle était faite de cuir marron et le titre était brodé de fil noir , titre qui suscita aussi mon envie de m'adonner à ses pages.
Mais ces écrits que je trouvais étranges n’avaient rien de comparable à ceux de Zoé qui m’envoûtaient totalement. Il pouvait m’arriver de lire dix, voir quinze fois les lettres de ma mystérieuse correspondante avant de lui répondre. Ses mots avaient un pouvoir sur moi, ils pouvaient me donner le sourire , ou bien torturer mon âme. Et je sentais que j’aurais énormément de mal à me sortir de cette emprise , mais au fond je le savais déja, je ne voulais pas en sortir. De toutes les personnes du sexe opposé que j’avais pu rencontrées avant, Zoé marquait par sa différence.
Je pouvais constater dans ses lettres qu’elle possédait une intelligence qui m’effrayait , une intelligence qui certainement me dépassait, ce qui avait pour effet de me frustrer au plus au point. Mais je m’étais bien volontiers de coté mes petits complexes. Après plusieurs mois d’incompréhension face au sentiment que je pouvais ressentir pour une personne que jamais je n’avais vue, je fis avec un très grand trac la demande d’une rencontre à Zoé .
J’attendis trois semaines avant d’avoir une réponse . Réponse qui fut positive.
Nous nous étions donné rendez-vous sur une place publique pour qu'elle m'accordât ensuite une tasse de thé dans sa demeure. Je sus en la voyant que mon âme ne la quitterais jamais plus. Quand je lui avoua entre deux gorgées de thé parfumé à la cannelle mes sentiments un ange passa et la main glaciale de mon adorée se posa sur ma joue. Et ce fut ainsi que nos lèvres s'effleurèrent pour la première fois.
Notre passion était telle qu’elle nous fit nous unir à l’autel un mois plus tard.
Nous vivions une vie certes paisible mais notre amour n’étais pas quantifiable. Elle se livrait à sa passion qu'était la peinture , mais Zoé n’étais pas ce genre d’artiste optimiste à peindre des arcs-en ciel ou de beaux soleils, non ses toiles étaient la plus part du temps faites de couleurs ternes , de gris et de noir. Aussi noir que ses yeux qui n’avaient jamais cessés de me tourmenter, quand son regard adamantin se posait sur moi , je le sentais transpercer, lapider mon âme.
Pendant que mon amour prêtait son attention à ses toiles je portais la mienne à ma lecture , lecture qui me troublait de plus en plus . Dans ce journal intime, peu a peu on pouvait constater que cet homme qui paraissait totalement banal, tombait jour après jour dans les ténèbres et devenais violant avec sa femme. Les semaines passaient jusqu'au jour où j’eus fini le fameux mémoire et ce jour même ma tante succomba de sa maladie.
A partir de ce jour mes nuits ne trouvèrent plus le sommeil, ce qui affecta considérablement mon caractère et par la même occasion mes relations avec mon entourage, en l’occurrence ma tendre épouse. Un nuit, deux nuits, trois nuits , mes yeux continuaient à rester ouverts, le monde devenait tout d’un coup différent. Les tendres caresses de Zoé se faisaient ressentir comme des griffures , sa douce voix devenait une torture pour mes oreilles. Je devenais aigri, violent, tout était prétexte à me disputer avec elle, mais cette dernière ne réagissait pas, elle semblait ne pas m’en vouloir.
Deux semaines ont passé, je ne la supportais plus , je ne me reconnaissais plus dans le miroir mon visage s’était durci, les cernes l’avaient envahi. Lorsque je la voyais mes poings se serraient. Le soir dans la salle à manger je la regardais j’avais cette envie de l’étrangler à chacun de ses mots. Elle me regarda un instant et me dit « Je t’aime quoi qu’il arrive »
J'étais ténatisé sur le moment; elle avait dit ça comme si elle savait ce qui allait arriver .
Mais pour moi ce furent les mots de trop, je fis voler la table qui nous séparait avec une force que je ne me connaissais pas , quand je l'eus face à moi je la poussa avec une telle puissance que son crâne vint se cogner contre le mur à un mètre derrière elle.
Laissant une traînée de sang quand elle glissa le long de celui-ci . Sa glissade la fit se retourner sur le dos , elle était morte mais quelque chose n’allait pas; je ne me sentais pas mieux. Ses yeux , ses yeux noirâtres me fixaient toujours, comme possédé je me mis à genou et de mes doigts tremblants j’arrachais ses yeux de leurs orbites pour qu’il ne me tourmentent plus. A coté d’elle se trouver le journal que j'avais fini deux semaines plus tôt, on pouvait y lire les derniers mots : « ses yeux pour qu’il ne me tourmentent plus ».
Mais pour moi ce furent les mots de trop, je fis voler la table qui nous séparait avec une force que je ne me connaissais pas , quand je l'eus face à moi je la poussa avec une telle puissance que son crâne vint se cogner contre le mur à un mètre derrière elle.
Laissant une traînée de sang quand elle glissa le long de celui-ci . Sa glissade la fit se retourner sur le dos , elle était morte mais quelque chose n’allait pas; je ne me sentais pas mieux. Ses yeux , ses yeux noirâtres me fixaient toujours, comme possédé je me mis à genou et de mes doigts tremblants j’arrachais ses yeux de leurs orbites pour qu’il ne me tourmentent plus. A coté d’elle se trouver le journal que j'avais fini deux semaines plus tôt, on pouvait y lire les derniers mots : « ses yeux pour qu’il ne me tourmentent plus ».
1 commentaire:
Bravo pour cette magnifique histoire, tu as un grand talent de narrateur...
Je te félicite sincèrement
Christiane
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